Chez Autorigin notre mantra est la sécurité de toutes voitures d’occasion en circulation. En toute logique, dès qu’une disposition légale ou réglementaire intervient dans un sens de renforcement de la sécurité des voitures d’occasion, nous ne pouvons que nous en réjouir ! En l’occurrence, la France, obligée de transposer une Directive Européenne (datant tout de même d’il y a 4 ans…) ayant pour objet la diminution du nombre de tués sur les routes, a modifié la loi sur le contrôle technique automobile entrant désormais en vigueur le 20 mai 2018. Nous ne pouvions donc pas manquer de souligner le renforcement du contrôle technique des véhicules intervenant dès ce mois de mai 2018.

Ainsi, à partir du 20 mai 2018, le contenu des points contrôlés dans le cadre d’un contrôle technique sera densifié. La fréquence des contrôles techniques elle, ne change pas (un 1er contrôle technique obligatoire au cours des 4 premières années de vie de la voiture puis un tous les deux ans ensuite). En revanche :

  • Les points de contrôle du véhicule ont augmenté (ils passent de 123 à 133).
  • La classification du nombre de défauts ou défaillances possibles est elle aussi largement accrue (de 453 à 606) et fait l’objet d’une structuration différente désormais tripartite (mineure, majeure ou critique).

Trois types de défaillances possibles de la voiture

Il existe désormais 153 nouveaux types de défaillance désormais répartis entre trois (et non plus seulement deux) types de défaillances possibles d’une voiture d’occasion : mineure, majeure et critique.

  • En cas de défaillance mineure, aucune contre-visite ne sera imposée.
  • En cas de défaillance majeure, le propriétaire du véhicule aura deux mois pour effectuer les réparations avant la contre visite.
  • En cas de défaillance critique, les réparations devront obligatoirement être effectuées dans les 24 heures, ce qui constitue le principal changement avec la réglementation précédente ou le propriétaire disposait de deux mois pour faire réparer son véhicule avant la contre-visite. Désormais, à l’issue de l’opération du contrôle technique, le propriétaire du véhicule n’aura donc plus le droit d’utiliser sa voiture plus de 24 heures… Rassurez-vous toutefois, les différentes études statistiques menées en amont de la loi nouvelle permettent d’estimer que cette qualification de défaillance critique ne concernera que 2 à 3 % du parc automobile roulant.

Il y’a désormais 129 défaillances critiques. Certaines sont visibles à l’œil nu pour le propriétaire, comme par exemple un siège conducteur mal fixé, pneus trop gonflés, plaquettes de frein visiblement usagées, fixation de portes (portes pouvant s’ouvrir de manière inopinée).

Prix et sanction en cas de non respect du nouveau contrôle technique

En toute logique, le prix du contrôle technique devrait être augmenté. Il existe toutefois toujours des offres de contrôle technique gratuit à votre disposition.

En revanche, les sanctions en cas de non respect du contrôle technique demeurent inchangées. Elles demeurent d’ordre pénal et limitées à une contravention : paiement d’une amende de 135 euros ou 90 euros en cas de paiement immédiat.

 

Au 1er janvier 2019, le contrôle technique est de nouveau modifié. Il sera plus dur pour les véhicules les plus polluants et notamment les Diesel.