Depuis le 1er janvier 2019, le gouvernement a augmenté la prime à la casse à destination des automobilistes les plus modestes qui remplacent leur ancien véhicule contre une voiture moins polluante. A quoi sert cette prime ? Comment en bénéficier ? Autorigin va faire en sorte de répondre aux maximums de questions sur cette nouvelle prime à la conversion.

A quoi sert concrètement cette prime à la casse ?

Ce nouveau dispositif d’aide financière permet à tous les français qu’ils soient particuliers ou même professionnels de changer leur ancien véhicule actuel polluant contre un modèle beaucoup plus écologique, consommant moins d’énergie et répondant aux enjeux environnementaux. Si vous décidez de changer votre véhicule pour une voiture neuve ou également d’occasion pour un modèle moins polluant, vous aurez alors droit à la prime à la conversion à la seule condition que vous mettiez votre ancien véhicule directement à la casse.

A quel montant pouvez-vous prétendre pour cette prime à la conversion ?

Sachez que cette prime n’est pas la même pour tout le monde, elle varie sensiblement en fonction de la situation fiscale du foyer. Pour les ménages Français imposables, la prime à la casse ne change pas par rapport à 2018. Cette dernière s’élève toujours à 1 000 euros pour l’achat d’un véhicule essence Crit’Air 1 ou d’un GPL qu’il soit neuf ou d’occasion ; et à 2 500 euros pour un modèle électrique ou hybride rechargeable neuf ou d’occasion bénéficiant d’une autonomie d’au moins 40 kilomètres.

En revanche les ménages non imposables pourront profiter d’une aide financière de 2 000 euros pour un véhicule neuf ou d’occasion pouvant aller jusqu’à l’acquisition d’un diesel Crit’Air 5 et 6. Pour une électrique ou une hybride rechargeable, neuf ou même d’occasion, ils pourront toucher 2 500 euros.

Suite à l’annonce du Premier Ministre, Edouard Philippe, en novembre 2018, le montant de la prime à la casse est multiplié par deux depuis le 1er janvier 2019 pour les ménages Français les plus modestes dont les actifs qui ne paient pas d'impôts et qui parcourent de nombreux kilomètres chaque jour pour se rendre à leur lieu de travail (plus de 60 kilomètres avec attestation de l’employeur faisant foi). Pour ces derniers, la prime passe ainsi à 4 000 euros pour l’achat d’un véhicule neuf ou d’occasion et à 5 000 euros pour un modèle électrique ou hybride rechargeable, neuf ou d’occasion.

A savoir que si vous envisager d’acheter un deux-roues, un trois-roues ou un quadricycle électrique neuf, le dispositif autorise aussi une aide qui s’élève à 100 euros pour un ménage imposable, toujours à la condition de mettre à la casse le vieux véhicule essence ou diesel. Par contre si le foyer est non imposable, la prime grimpe à 1 100 euros.

Dispositif durci pour les foyers français imposables

Quelques mauvaises surprises attendent les foyers imposables. Ces derniers ne pourront plus bénéficier de cette aide de l'État pour l'achat d'un moteur diesel présentant la vignette Crit'Air 2, soit les véhicules diesel Euro 5 et 6, mis en service depuis 2011. Les ménages imposables toucheront désormais la prime seulement pour l'achat d'un véhicule essence Euro 5 et 6, mis en service depuis le 1er janvier 2011, un véhicule électrique ou hybride rechargeable.

Quels sont les véhicules concernés par cette prime ?

Pour obtenir la prime à la conversion versée par l’État, les automobilistes doivent acquérir aussi bien un véhicule propre neuf ou d’occasion, qu’en location-vente. Petite nouveauté en 2019 pour l’obtention de la prime, il est tout à fait possible dorénavant d’acheter un véhicule qui produit moins de 122 grammes de Co2 par kilomètre contre 130 grammes en 2018, écartant ainsi de nombreuses grosses cylindrées. Cette restriction limite donc le nombre de modèles éligibles disponibles à 2 734, contre 3 441 en 2018.

Dans certains cas, ce sont des motorisations qui sortent de la liste. Par exemple si vous souhaitez utiliser la prime pour acheter une Peugeot 3008, vous devrez vous contenter d’un moteur de 110 CV, étant donné que les 130 CV ne permettent plus de profiter de la prime.

Un malus écologique qui change et plus contraignant

En plus de la prime à la conversion, le malus écologique sur les véhicules les plus polluants a également été changé. Le seuil de déclenchement a baissé passant de 120 grammes Co2/kilomètre en 2018 à 117 grammes en 2019. Ce qui signifie que davantage de modèles sont maintenant concernés. Par ce constat, le gouvernement a donc assoupli le montant du malus. La pénalité minimale passe de 35 à 45 euros alors que le malus maximum est plafonné à 10 500 euros, correspondant désormais à des émissions d’au moins 191 grammes de Co2/kilomètre, contre 185 grammes auparavant.