Tout le monde connait la carte grise, aujourd’hui appelée « certificat d’immatriculation ». Tout le monde connait également son importance : impossible de rouler sans, que vous ayez en votre possession une voiture neuve, ou une voiture d’occasion.

Depuis le 6 novembre 2017, les préfectures et sous-préfectures du pays ne sont plus habilitées par le gouvernement à délivrer ces certificats d’immatriculation. Il faut désormais passer par Internet et la plateforme gouvernementale de l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS). L’objectif est de réduire les coûts et donc de faire faire de grandes économies à l’Etat français. Mais cette plateforme subie depuis plus de 6 mois un problème informatique, retardant la production de certificat d’immatriculation. Début avril, déjà 450 000 demandes de certificat d’immatriculation étaient en attente…

Les raisons de ce problème

A première vue, passer par Internet pour effectuer sa demande de certificat d’immatriculation ne consiste en rien de bien compliqué. Mais la plateforme connait un problème sans précédent. Les ingénieurs en charge du site et du serveur informatique ont tout simplement sous-estimé l’afflux impressionnant de demandes de certificat d’immatriculation en France. Un ralentissement administratif est donc mis en cause. Mais les rares particuliers ayant réussi à se procurer non sans mal un certificat d’immatriculation, font également état d’erreurs sur le document. Par exemple, beaucoup déplorent une erreur sur le numéro de châssis du véhicule. Ces problèmes concernent également les fichiers complexes comme ceux des véhicules importés de l’étranger, ceux avec des noms de famille mal enregistrés car mal écrits, ou encore les anciens véhicules encore non-inscrits au fichier virtuel des immatriculations.
Le gouvernement et l’ANTS préfèrent quant à eux mettre en avant le fait que des centaines de milliers de titres ont bien été délivrés dans les temps, et que l’ANTS a mis en place 3 nouveaux centres techniques pour traiter les demandes.

Quels problèmes pour les particuliers/professionnels ?

Les particuliers se retrouvent pris au piège par ce soucis administratif. En effet, il est bien stipulé que les personnes n’ayant pas un certificat d’immatriculation ou un certificat d’immatriculation provisoire (CIP) avec eux dans leurs voitures sont considérés en infraction. Le CIP n’est valable qu’un mois ; il est alors impossible de circuler avec un véhicule neuf ou d’occasion, légalement si le certificat d’immatriculation n’arrive pas un mois après la demande officiel sur le site.
Mais les particuliers ne sont pas les seuls impactés par ce problème informatique. Les professionnels de l’automobile sont eux aussi embêtés. Pour eux, impossible de délivrer aux particuliers un véhicule neuf, si la carte grise n’est pas arrivée. Pour les professionnels de l’occasion, même soucis, les ventes chutent tous les mois de 3 % environ depuis novembre 2017. Les particuliers n’osent plus acheter de l’occasion, alors que c’est un marché généralement très stable.

Obtenir son certificat d’immatriculation est actuellement un casse-tête. En plus des documents à fournir, il faut prendre son mal en patience. Les concessionnaires pourraient eux très vite ressentir les effets négatifs de ce problème informatique national. Afin de simuler le coût de votre carte grise, et de certifier les antécédents du véhicule que vous souhaitez acheter, Autorigin vous propose d’acheter un rapport d’historique, vous donnant accès à ces informations; avec possibilité de le communiquer gratuitement via un lien aux futurs acheteurs en passant directement par l'offre vendeur.